Le 15 avril 1888 à Orléans, Luc Abel Laurent Maliba naît 5, rue des Quatre-Degrés, au domicile de ses parents, Louis Auguste Maliba, peintre-décorateur, et Julie Emilie Aubert. Il a deux frères Emmanuel et Auguste, nés respectivement en 1884 et 1901 ainsi qu’une sœur Mélanie née en 1890.
Le recensement militaire de 1908 le décrit ainsi : «visage ovale», «sourcils blonds» et «yeux bleus», «grande bouche», «nez moyen» et «menton rond».
Le 12 juillet 1911, il épouse à Orléans Yvonne Eugénie Valentine Paris, couturière. Il vit alors chez ses parents, 8, rue du Bourdon-Blanc.
Ils ont une fille unique Léone Augustine Françoise, née en 1912.
Luc Maliba habite à Orléans successivement 75, rue du Faubourg-Saint-Jean (1912), puis 42, rue des Beaumonts (1914) et enfin 95, rue Basse-d’Ingré (1929-1942) où il décède le 14 mars 1942. Il dispose également d’un atelier 24, rue du Faubourg-Saint-Jean.


1. Activités professionnelles
Sculpteur statuaire orléanais, Luc Maliba est le collaborateur de Marcel Marron, éditeur-statuaire.


Il enseigne parallèlement au cours professionnel de la Jeunesse Ouvrière, rue du Colombier à Orléans et au Centre Professionnel de Décoration Murale.
Il occupe la fonction de secrétaire de la Chambre des Métiers du Loiret. Il est également membre de la Fédération des Artistes orléanais et de la Commission Départementale de l’Enseignement Technique.


2. Principales réalisations
Il réalise le "Poilu couché du Monument aux Morts de la Guerre du Grand Cimetière". Cette œuvre commémorative, réalisée en 1924, est inaugurée le 2 novembre 1924. Elle est conçue au sein des Grands Ateliers Jeanne d’Arc dont les locaux sont situés 26, rue du Faubourg-Saint-Jean et 11, rue Jeanne-d’Arc à Orléans et qui sont dirigés par Marcel Marron. Ce dernier donne le dessin général, comme l’atteste sa signature, qui est retranscrit par le sculpteur. Ce monument répond à une commande municipale qui fait l’objet d’un concours. Un marché est conclu le 8 décembre 1922 d’un montant de 20 000 francs, fondations non comprises.


Luc Maliba est aussi l'auteur de sculptures décoratives comme "La Rose d’Orléans". La stèle en plâtre est une allégorie sous les traits de sa fille portant des roses. Cette œuvre se réfère aux origines horticoles du quartier Saint-Marceau et a été donnée par ses petits-enfants à la Ville d’Orléans le 6 décembre 1988.


Il réalise aussi des statues d’art religieux comme un Christ Roi, une Sainte-Bernadette, une statue de P. Jogues située en l'église Notre-Dame-de-Recouvrance, paroisse natale de ce martyr, un Saint-Joseph, dernière œuvre taillée en plein bois, située dans la chapelle de la Société Saint-Joseph.


Il a aussi réalisé un plan d’Orléans conservé à l’Ecole Normale d’Instituteurs.


3. Titres et distinctions
Luc Maliba est officier de l’Instruction Publique et lauréat du Salon des Artistes Français.

Zone de description
Statut juridique
Personne physique
Zone de contrôle
Code d'identification de la notice d'autorité
FRAC45234_NA_00027
Responsable de la descrition
Orléans. Archives municipales
Niveau d'élaboration
brouillon
Niveau de détail
moyen
Date de publication et de mise à jour
Recherche initiale réalisée par Hélène Bocquet, Archives municipales d'Orléans
Autres
Fonctions et activités
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