Trésors et vestiges archéologiques

Lors des travaux de déblaiements, les ouvriers ont à faire face aux bombes non éclatées, aux cadavres trouvés dans les décombres, dont beaucoup de restes d’animaux, mais ils font aussi des trouvailles extraordinaires. Ainsi, sur au moins cinq sites, d’anciennes pièces d’or et d’argent, datant pour certaines du XVIe siècle, sont mises à jour par des ouvriers de terrassements. Dans le contexte de pénurie, se posent alors des questions juridiques de propriété entre les ouvriers, la ville et les propriétaires des immeubles.

Parallèlement à ces découvertes fortuites, les déblaiements sont l’occasion de sauver des vestiges archéologiques issus de bâtiments publics, religieux et même privés. Des anonymes de l’époque, comme Pierre Hamel, se consacre à ce sauvetage. Marcel Marron, statuaire et éditeur érudit, est quant, à lui chargé d’une mission officielle de surveillance des travaux. Les vestiges retrouvés sont alors confiés au musée de la ville.

En 2012, à l'occasion des fouilles archéologiques organisées place du Cheval-Rouge, de nombreux objets témoignant de la vie de l'entre-deux-guerres sont mis à jour. Ils rappellent alors que les ruines des immeubles avaient servi à combler les trous d'obus. 

 

Diaporama réalisé par la Direction des Musées d'Orléans, en partenariat avec les Archives municipales et communautaires, dans le cadre de l'exposition : Du Nil à la Loire, Hôtel Cabu, 2017-2018.


Patins à roulettes découverts lors de la fouille archéologique de 2012

Partager sur