Wagons et voitures

Affiches et transports

A l’aube de la révolution industrielle, la locomotive à vapeur voit le jour. Les premiers réseaux ferrés, construits par des compagnies privées, apparaissent dès les années 1820. Mais à cette époque, le chemin de fer relève plus du domaine de la curiosité que de la réalité économique. Progressivement, la rapidité et la réduction des coûts s’imposent face au transport fluvial. En 1838, le gouvernement propose la construction d’un réseau général. Le chemin de fer devient ainsi un des rouages de l’industrialisation et du développement des villes d’Europe.

A partir de 1830, des tracés pour une voie allant de Paris à Orléans sont étudiés. Certains passent par la vallée de l’Essonne puis Malesherbes et Pithiviers, d’autres traversent la Beauce et desservent Etampes. La population est avertie des enquêtes par voie d'affiches et invitée à se prononcer sur des registres prévus à cette effet. Les propriétaires des terrains traversés sont particulièrement impactés par ces grands travaux et doivent donc être particulièrement attentifs à ces enquêtes.

En 1838, le Gouvernement retient l’idée du second tracé. Une ordonnance royale concède la construction à Casimir Lecomte, directeur des Messageries royales. Il fonde la « Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans », surnommée plus tard « P.O. ». La ligne, équivalant à 133 kilomètres, est construite en deux temps : dès 1838, Paris - Corbeil puis, après un arrêt pour cause de difficultés financières, les travaux reprennent en 1841 pour relier Juvisy, Etampes et Orléans. En 1843, la construction s’achève. Comme le demandait le cahier des charges initial, cinq ans auront été nécessaires pour relier Paris à Orléans.

La collection d'affiches administratives illustre d'autres problématiques liées aux transports qu'ils soient ferroviaires, équestres, fluviaux ou routiers. Entre autres exemples, on retouve par exemple les horaires, tarifs et lignes de desserte.

Date de modification : 7 décembre 2018

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