Un lieu de vie avant tout

En 1962, seulement 25 habitants sont recensés. Ils vivent dans des maisonnettes et des fermes isolées. Vingt ans plus tard, en 1982, il y a près de 20 000 « sourciens ».

Dès les années 1960, d’importants programmes de construction de logements collectifs sont lancés dans la partie Nord de La Source. La résidence Beauchamps, rue de la Bolière, est l’une des premières édifiée. Elle est réservée dès 1964 aux rapatriés d’Algérie et aux fonctionnaires. Parallèlement, on édifie l’ensemble André-Gide à l’Ouest, sur le boulevard Kennedy.

Entre 1968 et 1976, la plupart des logements prévus sont achevés. Il s’agit notamment de la résidence Camille-Flammarion, de la célèbre résidence « T17 » - qui par sa taille (17 étages), fait partie intégrante du paysage sourcien - mais aussi d’autres ensembles comme les résidences Adélaïde-de-Savoie et Les Genêts. Majoritairement, ces premières réalisations sont des habitations à loyers modérés. En 1976, la moitié Nord de La Source est urbanisée. Dans les années suivantes, des zones pavillonnaires sont implantées au sud du quartier.

Des centres commerciaux de proximité sont réalisés dans les premières années de chantier. Ainsi naît le « centre commercial 2002 » situé au pied de la T17, et de la « dalle ». Néanmoins, des désagréments liés à ce nouveau cadre de vie se font jour. La voirie est trop peu développée. Les habitants soulignent le manque de transports en commun, de commerces et de loisirs.

Les décennies suivantes, l’accent est mis sur le développement de nouvelles infrastructures de proximité. Ainsi, peu à peu, La Source se peuple et arbore un nouveau visage. La quartier passe d’une cité-dortoir à un réel quartier actif.