Tourisme et commerce

A l’aube du 20e siècle, la volonté de développer le tourisme est liée à celle de développer le commerce. Le fait de rendre un territoire attractif et d’y faire venir du monde est considéré comme l’une des clés pour assurer la prospérité d’une ville. Tout un secteur d’activités va progressivement se mettre en place avec des commerces spécifiques et des groupements plus ou moins associatifs chargés d’assurer l’attractivité de la ville, sa publicité ou encore l’accueil.

L’exemple le plus représentatif est celui du Syndicat d’Initiative de l’Orléanais – ancêtre de l’Office de tourisme – créé en 1909. Son siège social est d’abord localisé à la Chambre du Commerce d’Orléans. Son bureau compte plusieurs commerçants et industriels "en vue". En 1910, l’Annuaire général d’Orléans et des communes du Loiret stipule que le but du Syndicat d’Initiative est « d’attirer les étrangers et favoriser le commerce local ». En 1914, la raison d’être du syndicat s’est étoffée puisqu’il est désormais question de « mettre en relief les curiosités artistiques, archéologiques et historiques d’Orléans et de sa région, d’attirer par la publicité les touristes étrangers, de leur en rendre le séjour agréable ». Il prête aussi son concours aux groupements locaux pour l’organisation de fêtes. Dès 1910, un kiosque est implantée boulevard Alexandre-Martin, près de la gare. A l’origine ouvert de façon saisonnière, il sert à orienter les visiteurs arrivant dans la cité johannique. L’office de tourisme, qui connaîtra plusieurs bâtiments d’accueil place Albert-Ier, restera implanté près de la gare jusqu’à la fin des années 1990.

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