Fonds Gaston Malard

Photographies du front d'un orléanais ambulancier

Gaston Malard naît le 25 mars 1882 à Olivet dans le Loiret, de Joseph Désiré Auguste Malard, agent d'assurances et d'Anne Eléonore Alexandrine Berger.

En 1903, il s'engage volontairement dans l'Armée pour y accomplir son service militaire de trois ans. Il est affecté au 32e Régiment d'Artillerie.

Le 27 mai 1907, il épouse Aimée Marthe Elise Mas, née en 1878. Célibataire, il vivait quai des Augustins à Orléans. Marié, il s'installe avec son épouse rue Saint-Marceau, également à Orléans. Entre 1908 et 1923, naissent 5 enfants.

Tout comme son frère cadet, Rolland, maréchal des logis au 30e Régiment d'Artillerie, Gaston Malard est mobilisé dès le début de la Première Guerre mondiale. Tout d'abord affecté au 32e Régiment d'Artillerie, il passe, en 1917, au 225e Régiment d'Artillerie, puis finalement au 30e. Gaston Malard est ambulancier. Il est démobilisé le 23 février 1919.

Gaston Malard décède à son domicile orléanais le 30 mai 1967.

Le fonds Gaston Malard est composé de 303 plaques de verre, 6 négatifs souples, 304 clichés argentiques, 8 cartes postales et quelques pièces d'archives. Ces documents, parfois légendés, ont pour la plupart tous été réalisés durant la Première Guerre. Certains clichés proviennent de pellicules prises sur des prisonniers allemands.

Après le décès de Gaston Malard, les documents sont entrés en possession de sa fille, Simone. Avant son propre décès en 1999, cette dernière les a confié à Nicole et Georges Pile afin qu'ils les transmettent à terme à un service d'archives. Son but était d'honorer la mémoire de son père et de rendre les clichés accessibles au plus grand nombre. Le fonds a été donnés aux Archives municipales en 2013 par Nicole et Georges Pile. L'ensemble des plaques de verre et des tirages argentiques a été numérisé par Georges Pile.

Au fil de ses affectations, Gaston Malard a traversé l'Aisne, la Marne, la Meuse, le Pas-de-Calais, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, la Seine-et-Marne, la Somme et les Vosges. Les clichés montrent les champs de bataille, les sépultures, les armements, la vie des soldats au front ainsi que les ruines des villages traversés.

Dans l'attente d'un inventaire détaillé, une sélection numérisée est proposée sur le site sous forme d'expositions virtuelles.

Partager sur