Grands magasins et industries locales

Un regard sur les publicités orléanaises de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle donne le sentiment d’une ville foisonnante sur le plan commercial et industriel. Les nombreuses publicités retrouvées permettent d’évoquer les spécialités de la ville telle que l’horticulture, l’industrie automobile, agricole ou encore alimentaire. Elles évoquent des commerces de détails aux activités très variées et des professions ou des secteurs d’activité souvent totalement disparus aujourd’hui. Elles témoignent également de l’arrivée des magasins de nouveautés fondés sur le modèle des grands magasins parisiens.

En effet, l’arrivée du chemin de fer en 1843 et les opérations d’urbanisme d’envergure dynamisent la cité. Au tournant du 20e siècle, l’implantation des Halles du Châtelet, la percée de la rue Thiers ou encore celle de la rue de la République sont l’occasion de créer des magasins plus grands qui se démarquent du commerce de détail. Les espaces de vente y sont plus vastes, bien ouverts à la clientèle et on y trouve toute sorte de nouveautés. La multiplication de ce type de boutiques, notamment dans le secteur des Halles qui accueillent, entre autres, le Bazar Saint-Joseph dès 1888 ou encore les Galeries Orléanaises dès 1896, accroît la concurrence entre les différentes enseignes. Comme dans la plupart des villes, les commerces orléanais vont chercher à se faire connaître localement mais aussi ailleurs, grâce à la publicité et aux slogans.

Quelques slogans ...

 

"Vous serez bien coiffés et avec élégance avec Coulon".

A. Coulon, Chapellerie-Chemiserie, 24, rue de la République. (1929).

 

"Allo, allo, ici le poste... qui charmera tous les amateurs de T.S.F."

Radio spécialités, 5, rue du Tabour. (Vers 1927).

 

"On y vend de tout".

Galeries orléanaises, 1, rue Thiers. (1905).

 

"Les meilleurs produits vendus au plus bas prix".

Grande Epicerie de la Gare, 24, rue de la République. (1920).

 

"Le plus grand choix. Les plus jolis modèles. Le goût le plus sûr. L'exécution parfaite..."

A. Bruerre et Cie, 21-23, rue Jeanne-d'Arc et 4 place de la République. (1923).

 

"Notre nom est notre renom".

Cafés Jeanne d'Arc, 7 rue de la République et 16, rue Royale. (1921).

 

"Seul dépôt du Gant Perrin et du Corset sans gêne sans couture".

Mercerie Gaston Paré, 71, rue Royale. (1911).

 

"Guérison certaine des Cors par l'echrizontyle (arracher jusqu'à la racine). Poudre pour la guérison immédiate du rhume de cerveau."

Pharmacie-Droguerie de la Poste Poinceau, 8, rue des Carmes. (1912).

 

 

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