Naissance du parc Louis-Pasteur

Dès 1913, il est envisagé de créer un parc public « à la campagne » c’est-à-dire au-delà des mails. Edouard Gitton, architecte-paysagiste orléanais, est désigné pour le concevoir. Les grands noms de l’horticulture orléanaise, tels qu’Eugène Turbat, Léon Chenault ou encore René Barbier, décident du choix des matériaux et des essences à implanter. Le parc a pour but de présenter une spécialité de décoration florale orléanaise en vogue depuis la fin du 19e siècle : la mosaïculture. Hormis les parterres de fleurs richement colorés, le promeneur y découvre, entre autres, des noyers d’Amérique ou encore des ginkgo bilobas.

Le 30 janvier 1929, le parc est baptisé Louis-Pasteur en hommage au scientifique dont les travaux sur la fermentation contribua à sauver l’industrie orléanaise du vinaigre. Dès sa création, le parc constitue aussi un vaste espace d’exposition à ciel ouvert. Plusieurs statues sont déposées par le Musée du Louvre telles que le groupe La Source humaine de Félix Charpentier qui surplombe le bassin ou encore Le Premier Toit de Maxime Real del Sarte.

Au cours du 20e siècle, le parc devient l’écrin de monuments commémoratifs. En 1930, une stèle est dédié au roi Pierre Ier de Serbie ; l’année suivante, c’est le buste de Léon Chenault par Charles Million qui est érigé. En 1970, le Monument des résistants et déportés du Loiret – œuvre d’André Bordes – est installé à l’angle nord-ouest, côté rue Eugène-Vignat et rue Pierre-Ier-de-Serbie.

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