La municipalité Rabier durant la Grande Guerre

Elue dans la controverse en mai 1912, la municipalité de Fernand Rabier ne se doute pas que le mandat aura la particularité de durer 7 ans et qu'il faudra faire face à la guerre.

En 1913-1914, l'aménagement du quartier de l'Etape, la destruction de la Tour Saint-Paterne, les nouveaux casernements ou la réorganisation des fêtes de Jeanne d'Arc sont au coeur de débats souvent houleux. En avril 1914, c'est en grande pompe que la municipalité accueille le Colonel Adrien Chassot et les troupes du 8e Chasseurs.

Dès l'annonce de la mobilisation, cette municipalité a la très lourde tâche d'organiser le quotidien des Orléanais. Dans un premier temps, assurer du travail et le ravitaillement pour la population civile sont la priorité. Très vite, Fernand Rabier et ses adjoints doivent annoncer aux familles d'Orléans les décès des maris ou encore des enfants partis au front.

Echelon territorial le plus proche de la population, la Mairie assure également le relais avec l'Armée qui réquisitionne, entre autres, les bâtiments publics et les maisons particulières. Elle fait appliquer les directives de l'Etat telles que les mesures liées aux restrictions. Elle assure tant bien que mal la continuité des affaires de la cité.

Sur 36 membres, 8 élus sont mobilisés dès août 1914. Parmi ceux-là, 6 ne reprendront pas du tout leur place durant les séances du Conseil municipal de ce mandat. L'un d'entre eux, Maurice Dubois, plusieurs fois distingués par l'Armée pour ses actions et son attitude, décède en janvier 1919 et sera déclaré Mort pour la France.

 

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 Accéder aux séances du Conseil municipal 1914-1918



 

 

 

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