Un entrepreneur de contruction mécanique agricole
La famille Rivierre s'établit vers les années 1866-1867 à Orléans. Rivierre est directeur d'usine comme l'indique, sans plus de précision, l'acte de naissance de sa fille aînée en 1867 et les recensements de population. Travaille-t-il déjà à l'usine de fabrication de machines agricoles de Jules Cumming, installée dans le quartier Saint-Laurent ? Cependant le nom de Rivierre n'est répertorié par l'annuaire d'Orléans et du Loiret qu'en 1880. Il est à cette date-là directeur de la maison Cumming et demeure 5 boulevard des Princes (actuel boulevard Jean-Jaurès).
En 1886, Rivierre fonde sa propre société de construction de machines agricoles qui connaît vite une certaine renommée et obtient régulièrement de nombreux diplômes, prix et médailles d'or, d'argent, de bronze lors d'expositions et concours.
Une personnalité politique orléanaise
Parallèlement à à la direction de son entreprise, Désiré Rivierre s'investit dans la vie politique orléanaise. Pendant vingt-quatre ans, entre 1888 et 1912, il est élu au Conseil municipal d'Orléans tout d'abord comme conseiller municipal sous les mandats Colas des Francs (1888-1890), Rabourdin-Grivot (1890-1896), Transon (1896-1898), Portalis (1898-1905). De juillet 1905 à mai 1911, il est élu Premier maire adjoint pendant les mandats Courtin-Rossignol et Gitton. En 1902 et 1904, il est également élu juge au Tribunal de commerce d'Orléans.
Distinctions et marques de reconnaissance
Désiré Rivierre fait partie des personnalités loirétaines de premier plan distinguées par le Dictionnaire historique et biographique illustré du Loiret de Maurice Pignard-Péguet paru aux éditions Flammarion en 1910. Sa notice nous apprend qu'il est officier du Mérite agricole (les annuaires l'indiquent depuis 1895) et a été membre du Comité départemental des expositions universelles de Paris de 1889 et 1900.