Biographie
Alfred Camille-Alexandre Couat est né le 23 juin 1900 à Neuville-au-Bois (Loiret). Il se marie le 9 août 1927 avec Marie Thérèse Charlotte Guillemot à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Il exerce d'abord la profession de comptable (attesté en 1920).
Entre août 1939 et août 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale, il est rappelé sous les drapeaux pour participer aux combats. Il est affecté à la 1ère Compagnie hippomobile du Train n°5.
Entre 1950 et 1952, Alfred Couat quitte son domicile orléanais situé 8 rue du Faubourg-Bannier pour habiter 8 ter rue d’Alsace-Lorraine.
Il décède vers 1971 ou 1973.
Carrière musicale
Il devient professeur de violon au Conservatoire d'Orléans le 1er janvier 1924, en même temps que Fernand Gabez, également violoniste, avec lequel il forme le Quatuor Gabez. Alfred Couat est titularisé à la « succursale d’Orléans du Conservatoire national de musique et de déclamation » par arrêté préfectoral du 14 novembre 1932.
Il compose également des oeuvres musicales, parfois sous le nom de Jean Beauclair ou de Jim Toccad.
A partir du 1er janvier 1957, il rentre dans les effectifs de la Mairie d'Orléans puisque le Conservatoire d’Orléans, auparavant succursale du Conservatoire national de musique et de déclamation, est rattaché aux services municipaux.
Le 26 septembre 1967, Alfred Couat écrit au maire d'Orléans, Roger Secrétain, afin de ne plus devoir participer à l’Orchestre du Conservatoire, pour lequel il est violon-solo, en raison de son âge (67 ans). Il souhaite continuer à dispenser les cours. Par lettre du 11 octobre 1967, le directeur du Conservatoire, René Berthelot, tout en soulignant les qualités du violoniste, déconseille au Maire d’accepter cette requête. Pour motiver son refus, le premier édile invoque dans sa lettre du 17 octobre 1967 le désir de se conformer au règlement du conservatoire qui impose aux professeurs, parmi lesquels Fernand Gabez, de poursuivre les concerts jusqu’à 70 ans.
Alfred Couat prend sa retraite le 1er septembre 1971. Le 29 octobre suivant, il est nommé Professeur honoraire par décision du conseil municipal, à la suite d’une suggestion de René Berthelot.