Mai-juillet 1944 : les bombardements alliés touchent la ville

La Libération d'Orléans par l'Armée américaine est précédée de plusieurs bombardements qui provoquent des dégâts importants sur les bâtiments et les voies de communication, notamment les zones proches des installations ferroviaires. Ces bombardements font également de nombreuses victimes civiles.

Les premières bombes tombent dès le 11 mai 1944 dans le quartier des Carmes. L'opération suivante a lieu dans la nuit du 19 au 20 mai dans le secteur du faubourg Bannier. Entre 1 300 et 1 500 bombes sont lâchées en 20 minutes causant le décès de 103 personnes. Près de 800 à 1 000 maisons d'habitations sont détruites. Les installations ferroviaires des Aubrais sont lourdement atteintes ainsi que le Grand cimetière d'Orléans.

Le 23 mai 1944, deux bombardements ont lieu simultanément. La ville est privée d'eau, de gaz, d'électricité et de téléphone. Environ 1 500 bombes ont été lancées. Certaines entraînent des incendies comme dans la rue Adolphe-Crespin, place des Acacias ou encore place Gambetta. Le quartier de la gare est particulièrement sinistré. La cathédrale Sainte-Croix perd le sommet de ses deux tours. L'immeuble de la Kommandantur, rue de la République est éventré. Le nombre de victimes est évalué à 169 personnes.  

A 8 heures 30 du matin, le 8 juin 1944, les quatre cinquièmes du pont de Vierzon s'effondrent. La voie ferrée sera inutilisable de nombreux mois. L'extrémité nord du faubourg Bannier est également la cible des projectiles.

Les 5, 9, 19 et 20 juillet, Orléans connaît à  nouveau une série de bombardements. Le pont d'Olivet, le groupe d'usines situé au carrefour de la Madeleine ou encore le service des Eaux, rue de la Chaude-Tuile sont détruits.

 

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