De l'Ecole régionale des beaux-arts à l'Institut d'arts visuels : 1971-1976
La réorganisation administrative et la mutation de l’école d’Orléans
En juillet 1971, le conseil municipal vote la réorganisation administrative de l’école. Il s’agit de scinder la direction de l’établissement en 2 sections : l’une assurant la responsabilité des enseignements des carrières de commis et collaborateurs d’architectes, l’autre préparant aux divers concours et carrières des arts plastiques.
Un second poste de directeur est alors créé avec recrutement sur concours. Pierre Lignier est nommé directeur général chargé de la section «Arts plastiques», la section «Architecture et bâtiment» restant placée sous la direction de Marguerite Soulas.
La réforme de l’enseignement des arts plastiques entame une seconde étape avec la refonte du cycle de spécialisation. A partir de 1972, le ministère des Affaires culturelles impulse la mise en place progressive de l’enseignement de la communication visuelle et audio-visuelle. Il s’agit d’offrir aux étudiants de nouvelles formations dans les domaines des techniques de l’information, de la communication, de la publicité, du graphisme, de l’édition, de l’impression.
La mutation de l’école d’Orléans
La réforme de l’enseignement des arts plastiques entame sa seconde étape avec la refonte du cycle de spécialisation. A partir de 1972, le ministère des Affaires culturelles impulse la mise en place progressive de l’enseignement de la communication visuelle et audio-visuelle. Il s’agit d’offrir aux étudiants de nouvelles formations dans les domaines des techniques de l’information, de la communication, de la publicité, du graphisme, de l’édition, de l’impression.
En 1972, le directeur, Pierre Lignier, réalise l’aménagement de nouveaux ateliers grâce notamment à l’effort financier de la municipalité. L’acquisition de matériel s’élève de 180 000 francs en 1973. En 1974, 374 500 francs sont dédiés à l’équipement du département Communication qui dispose ainsi d’ateliers d’impression complets en typographie, offset, sérigraphie et lithographie, ainsi que d’un nouveau laboratoire photographique.
En deux ans, le vote du budget de l’établissement passe de 341 199 à 627 830 francs.
Dès 1973, une demande d’agrément pour l’enseignement de la communication visuelle et audio-visuelle est adressée au ministère des Affaires culturelles, Enseignements de l’Architecture et des Arts plastiques. La section comprend un cadre commun ainsi que des options « graphisme », « illustration », « photographie » et « stand d’exposition ». L’agrément est accordé pour les deux premières options et en juillet 1973, le conseil municipal envisage le recrutement d’enseignants qualifiés, la création d’un emploi d’ouvrier spécialisé en photographie, d’un technicien en impression-reproduction, d’un agent documentaliste et d’un poste de sténodactylo pour renforcer le secrétariat de l’établissement. Le maire, René Thinat, souligne qu’il s’agit là d’une évolution importante pour l’école, la création de nouveaux cours devant permettre aux élèves d’accéder à des carrières modernes, sur des filières en plein développement.
