Le renouveau des années 2000

En plus d’une vingtaine d’années, les « parapluies » ont vieilli. La municipalité formule le vœu de rénover le quartier, de renforcer son activité commerciale et de lui donner un profil culturel et touristique. L’idée est d’établir un front de Loire agréable qui attire la population. En 1997, le projet retenu comporte la création d’un complexe cinématographique, d’un parking souterrain, d’une soixantaine de logements et de halles pour les marchés.

La même année, la dalle est désaffectée. Des fouilles archéologiques sont entreprises. En effet, les travaux des années 1970 n’ont pas touché les niveaux stratigraphiques les plus anciens. C’est l’occasion d’étudier les berges primitives de la Loire mais aussi l’organisation de la cité gauloise. A l’été 1998, alors que les fouilles se terminent, les destructions des « champignons » se poursuivent.

Finalement, la création de logements au dessus du cinéma n’aboutit pas. A la place, un jardin surplombant la Loire est réalisé.  Le marché de détail ne s’installe finalement pas dans la halle construite à l’ouest de l’îlot. La place de la Loire, quant à elle, naît sur le côté est.  Le pavage en forme de vagues rappelle la proximité du fleuve.

En 2008, l’aménagement continue. La halle d’acier, de bois et de verre est reprise et étendue vers l’ouest en vue d’y installer des locaux commerciaux. A l’angle sud-est du jardin, une petite halle est construite. Elle aussi a une vocation commerciale. L’année 2009 est l’année de l’ouverture de ces nouvelles structures au public.