Fêtes, cortèges et défilés

Dès sa construction au 18e siècle, la rue Royale devient le nouveau théâtre des fêtes et des cérémonies. En 1772, la Municipalité décide de changer le tour de la procession de Jeanne d’Arc. Le Monument de la Pucelle ayant été replacé depuis 1771 à l’angle de la rue Royale et de la Vieille-Poterie, le cortège emprunte désormais ce nouveau circuit. Percée dans la première moitié du 19e siècle, la rue Jeanne-d’Arc, quant à elle, n’existe pas encore. 

« Messieurs les Maire et Echevins ont arrêtés de faire changer le tour de la procession afin qu’elle passa devant le monument, ils ont présentés la requête à monsieur l’Evêque pour avoir son ordonnance et la marche a été réglée de la manière qui suit, savoir la procession sortant par la porte latérale [de la Cathédrale] du côté du midi, passe par la rue de l’Ecrivenerie, la rue de Bourgogne jusqu’au coin de la porte dunoise, ensuite la rue Sainte-Catherine jusqu’à l’ancienne porte qui va aux Augustins, au retour elle monte la rue Royale jusqu’au Martroy, prend la rue des curés, l’Etape, la rue de l’Evêché et rentre par la porte latérale du côté du Nord » (Archives municipales d’Orléans, BB19). 

La rue Royale, qui n’a jamais été empruntée par Jeanne d’Arc, s’inscrit désormais dans la tradition. Elle est aujourd’hui le passage obligé du défilé vers l’avenue Dauphine et Saint-Marceau. Toujours richement pavoisée à l’occasion des fêtes, elle reste emblématique de l’histoire orléanaise et de la vie de la cité.

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