Un espace à lotir

Malgré des agrandissements successifs au 19e siècle, le cimetière Saint-Vincent est rapidement insuffisant. Prévu à l’origine pour les paroissiens de Sainte-Croix, Saint-Aignan, Saint-Donatien et de l’Hôtel-Dieu, il est finalement le principal cimetière de la ville.

En 1896, le Grand Cimetière, boulevard Lamartine, est inauguré. A partir de 1903, le cimetière Saint-Vincent n’a plus lieu d’être. La réutilisation de son emplacement est interdite pour une durée de 10 ans. Durant ce temps, les ayants droit sont recherchés et selon leurs volontés, les sépultures sont transférées.

Déjà, la question du devenir du terrain est posée. Aussi, c’est tout un quartier à lotir et à aménager. Les venelles vont faire place à des rues alignées, le lycée de Jeunes filles (actuel lycée Jean-Zay) et plusieurs habitations vont voir le jour. Les partisans d’un parc public vont alors commencer à affronter les partisans d’un parc municipal des sports.

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